Un peu d'histoire...
Notre commune est née de la fusion de 2 "paroisses" PISSY et PÔVILLE en 1822.
PISSY est mentionné dans les archives dès 1006. Ce nom signifie Poisson (Piscei) probablement du fait que ses habitants payaient leurs impôts en poissons ou à la valeur du poisson, à l'Abbaye de Fécamp, propriétaire des terres.
C'est RICHARD II, duc de Normandie, qui avait fait don de ses terres aux moines de Fécamp en 1006.
PÔVILLE, dont on retrouve des traces dès le 12ème siècle signifie La ville où l'on fait une pause "Posville". C'était une halte pour les pélerins.
A Pôville, derrière le presbytère, il y a encore les ruines d'une villa gallo romaine.
Il existait des forges importantes à la Ferrière, l'un des hameaux de Pissy-Pôville.
Le 3 octobre 1685, l'église de Pôville reçut la visite du frère de Colbert, archevêque de Rouen. Cette église fut détruite par un ouragan en 1818.
En 1776, Pôville comptait 54 feux soit environ 270 habitants et Pissy 100 feux soit 500 habitants.
Pôville est le village natal de l'Abbé NICOLLE, fondateur du collège Sainte Barbe et confesseur de Louis XVIII.
C'est aussi la patrie de l'Abbé Firmin DOURY (1512-1578) professeur de philisophie et traducteur d'Aristote, prince des Palinods.
A Pissy, au centre, existe encore un manoir du 16ème siècle qui appartenait au Sieur de Pissy puis juste avant la Révolution au Seigneur de Roumare.
L'église SAINT-MARTIN de Pissy conserve des détails du 13ème siècle (cuve baptismale), mais a été remaniée aux 16ème et 17ème siècles.
PISSY-PÔVILLE offre des points de vue sur les vallées du Cailly et de l'Austreberthe. Un tunnel ferroviaire construit au 19ème siècle par les Anglais traverse la commune. Long d'environ 2 500 mètres, il relie la vallée du Cailly à celle de l'Austreberthe entre les hameaux de Frévaux et des Marivaux. Des ouvriers anglais morts pendant sa construction, sont enterrés au cimetière de Pissy-Pôville. On peut noter que ce tunnel sert de toile de fond au roman d'Emile ZOLA "La bête humaine".